Africa Prospectus __ Hend Ezz
- Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés a annoncé qu ‘ »environ 7 000 personnes ont fui la région de Chenegodar », à l’ouest du Niger, après l’attaque du 9 janvier, faisant 89 morts. Parmi eux, « a ajouté l’agence des Nations Unies pour les réfugiés, » parmi eux « 1 000 réfugiés, qui ont fui le manque de sécurité et de violence » après l’attaque dans la zone à 20 km de la frontière avec le Mali.
Le HCR a déclaré qu’au cours de l’année 2019, il comptait « 56 815 réfugiés financiers, 2190 Burkina et 78044 déplacés internes dans les États de Tilabery et Tahoua », ajoutant qu’ils étaient « victimes » d’attaques de groupes armés.
- Le président nigérian Mohamedou Issoufou a limogé un certain nombre de dirigeants de l’establishment militaire lors de sa présidence le 13 janvier 2020, lors d’une réunion dans la capitale, Niamey, du Conseil suprême de la défense nationale.
Cette destitution comprenait le chef d’état-major des armées, le commandant de l’état-major des forces terrestres, l’inspecteur général des armées et le secrétaire général du ministère de la Défense nationale.
Les licenciements interviennent quelques jours après une attaque contre le camp « Shinagodir » situé près de la frontière avec le Mali, derrière le massacre de 89 soldats, selon le bilan final annoncé par le ministère de la Défense nationale.
- Le bilan des morts de l’attaque du camp de « Shenagoder » au Niger, près de la frontière avec le Mali, est passé à 89, selon le ministère nigérian de la Défense, à l’issue d’une opération de peignage de deux jours dans la zone d’attaque.
Le ministère a ajouté dans un communiqué que l’opération de peignage avait permis de retrouver les corps de 58 autres soldats, portant à 89 le nombre de personnes tuées et enterrées samedi dans la capitale, Niamey.
Le Niger a perdu lors de 3 attaques en un mois, plus de 174 soldats, tués près de la frontière nord avec le Mali, un bilan qualifié de « lourd », au milieu des craintes d’une recrudescence des attaques dans la région.
- Le président nigérien Muhammadu Issoufou a salué le courage des forces de défense et de sécurité, soutenues par nos « alliés », pour repousser l’attaque du camp « Shinagodir », situé près de la frontière avec le Mali.
Issoufou, dans un tweet posté sur son compte Twitter, a présenté ses « sincères condoléances aux familles des victimes » qui ont été tuées lors de l’attentat du jeudi 09 janvier 2020.
L’attaque a fait 25 morts et 6 blessés nigérians, outre le massacre de 63 groupes armés, selon le ministère nigérian de la Défense.
Cette attaque intervient, un mois après l’attentat contre la base militaire « Inatis », qui a fait plus de 70 morts de soldats nigérians, selon les autorités officielles, tandis que l’État islamique, selon ses dires, a annoncé la mort de 100 soldats nigérians.
- « Boukouhram » a libéré le maire de « Kableua », situé au sud-est du Niger, Abari Al Haj Dawouda, et sa femme, qui ont été kidnappés depuis le 19 octobre 2019.
Le maire de la municipalité, située à environ 1600 km de la capitale, Niamey, a déclaré à l’agence de presse française que les éléments de « Boukouhram » l’avaient libéré, lui et sa femme, en échange d’une rançon de 20 millions de francs CFA.
Dans son communiqué, le maire a ajouté que leur libération avait eu lieu le 31 décembre 2019 « de l’autre côté du lac Ichad », mais que les inondations les avaient empêchés de trouver un chemin de traverse, avant que les éléments de « Boukouhram » ne les trouvent installés.