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Mali : Dernières nouvelles Du 11 au 18 Février 2020

Africa Prospectus __ Hend Ezz

  • Les ministres de la santé des États membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) se sont réunis dans la capitale financière de Bamako, pour discuter d’une stratégie de lutte contre le virus Corona, après avoir enregistré son premier cas en Afrique, en République d’Égypte.
    La réunion de vendredi à Bamako a souligné « à rester en contact avec les citoyens de la CEDEAO dans les régions chinoises où la maladie se propage, et à assurer leur retour dans leur pays ».
    Un certain nombre de pays africains ont annoncé de nouvelles mesures et mesures contre le virus Corona, qui est apparu dans plus de 30 pays dans le monde.

  • Le président malien Ibrahim Boubacar Keita a déclaré que l’escalade de la violence dans le centre et le nord du pays poussait « à repenser Bamako », se déclarant prêt « à parler aux groupes terroristes dans l’espoir de mettre fin à l’insurrection ».
    « Pourquoi n’essayons-nous pas de contacter ceux que nous connaissons contrôlent les cordes », a demandé Keita dans une interview conjointe avec France 24 et Radio France International, ajoutant qu’il était temps « d’explorer des voies spécifiques ».
    Le président malien a confirmé qu’il avait envoyé l’ancien président du pays, Dionkunda Traoré, « dans une mission qui exige que tout le monde entende », ajoutant qu’il était inculpé de « recherche de personnes ouvertes au discours rationnel ».
    Les déclarations de Keita coïncident avec la publication par Human Rights Watch d’un rapport dans lequel elle a expliqué qu’au moins 456 civils ont été tués et des centaines blessés dans le centre du Mali en 2019, décrivant l’année dernière comme « l’année la plus sanglante pour les civils maliens » depuis le début des troubles de sécurité de 2012.

  • L’armée malienne a annoncé le meurtre de huit de ses soldats dans une embuscade dans la région de Gao (centre), le lendemain du meurtre de 21 civils dans une attaque qui a également eu lieu dans le centre du pays, qui est de plus en plus témoin d’attaques terroristes et d’affrontements locaux.
    Le chef du village, Ali Osman Bari, a déclaré à l’AFP qu’une trentaine de militants ethniques Dogon ont lancé l’attaque contre le village dont les habitants appartiennent à l’ethnie peule, mais l’accusation n’a pas pu être confirmée immédiatement.
    Cette spirale de violence est entrée dans cette région depuis 2015, lorsqu’un groupe militant dirigé par Muhammad Kufa, qui a recruté un grand nombre de fils peuls, lui appartient. Cova a rejoint un groupe lié à al-Qaïda dans la région du Sahel africain.
    Les affrontements entre les Peuls, qui travaillent principalement dans l’élevage, et les ethnies Balambara et Dogon principalement actives dans l’agriculture, se sont multipliés. Les deux groupes d’autodéfense constitués de chasseurs traditionnels.

  • Des responsables au Mali ont annoncé qu’un haut responsable d’un groupe armé arabe fidèle au gouvernement avait été abattu dimanche dans le nord du pays, où l’armée a l’intention de commencer à se répandre dans de nombreuses villes en dehors de l’autorité de l’Etat.
    Euros Ould Doha était l’un des acteurs de l’accord de paix conclu en 2015 entre le gouvernement malien et un certain nombre de groupes rebelles, selon des responsables. On suppose qu’en vertu de cet accord, les anciens rebelles seront inclus dans l’armée régulière en vue de son déploiement dans le nord du pays.
    Malgré le déploiement des forces françaises et internationales en son sein, le Mali n’a pas pu mettre un terme aux violences dont il a été témoin depuis 2012, et il a commencé dans le nord du pays avant de s’étendre à son centre et au Burkina Faso et au Niger voisins.
    De grandes parties du nord du Mali ne sont toujours pas sous l’autorité de l’État, y compris la ville de Kidal, qui est contrôlée par d’anciens rebelles séparatistes touaregs qui se sont opposés à l’autorité centrale en 2012 avant de signer un accord de paix avec eux en Algérie en 2015.

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