Au Conseil de sécurité, l’Afrique du sud ne rate aucune occasion pour se faire l’avocat du Polisario. Samedi 18 juillet, lors d’une réunion organisée par les Quinze sur le thème : «Les femmes, la paix et la sécurité : violence sexuelle dans les conflits», la ministre des Affaires étrangères sud-africaine, a tenu à citer la question du Sahara dans son intervention.
«Les situations de conflit comme en Palestine et au Sahara occidental, où les violations des droits de l’Homme sont répandues et où les femmes sont touchées par les hostilités, ne doivent pas échapper à notre examen», a indiqué Mme Naledi Pandor.
A défaut de preuves étayant ses accusations contre le Maroc, la ministre a versé dans des généralités. Ainsi, elle a appelé à «mettre fin à ce fléau, s’attaquer au traumatisme et à la stigmatisation qui en résultent et tenir les responsables de ces actes odieux pour responsables», rapporte l’APS.
Cette version de la cheffe de la diplomatie n’est pas sans rappeler le discours prononcé le 9 avril au Conseil de sécurité par le représentant de l’Afrique du sud à l’ONU, pointant la «responsabilité du Maroc dans la propagation de la pandémie du coronavirus» dans les villes du Sahara.
En outre, le lien entre la Palestine et le Sahara occidental sonne désormais comme un refrain chez les responsables à Pretoria. L’ambassadeur sud-africain à l’ONU, Jerry Matjila, avait ainsi regretté le 27 mai au Conseil de sécurité, que la communauté internationale n’accorde pas un intérêt au «processus de décolonisation au Sahara occidental et en Palestine».
Une chanson qui devrait reprendre lors des prochaines réunions onusiennes, le mandat de l’Afrique du sud au Conseil de sécurité expirera le 31 décembre 2020.