Dans quelques heures, l’Amérique aura un nouveau président, à défaut de réélire l’actuel locataire de la Maison-Blanche, Donald Trump. Un scrutin qui suscite beaucoup d’intérêt tant à l’intérieur des USA qu’à l’échelle internationale.
Alors que les Américains s’apprêtent à élire un nouveau président ou réélire l’actuel locataire de la Maison-Blanche, une question légitime se pose. Qui du candidat républicain Donald Trump ou du démocrate Joe Biden serait le président en mesure de défendre au mieux les intérêts du Maroc ? «La question ne se pose pas», rétorque l’économiste Khalid Ben Ali, pour qui, contrairement à la Chine ou la Russie, le Royaume du Maroc n’est pas en concurrence directe avec les États-Unis sur les grands sujets internationaux, tels que la question de la monnaie ou de l’armement par exemple. Autrement dit, les enjeux des élections présidentielles américaines ne sont pas assez importants pour le Maroc pour que ce dernier ait intérêt à favoriser un candidat au détriment d’un autre. «Quel que soit le président qui sera élu, le Maroc et les USA auront toujours de bonnes relations», souligne le spécialiste. Mieux, poursuit notre interlocuteur, le Maroc n’a jamais été dans une position attentiste. «Nous avons fait d’énormes progrès en matière de lutte contre le terrorisme, de blanchiment d’argent et de défense des droits de l’Homme», des thèmes chers à la diplomatie américaine, explique-t-il. Avec un tel pedigree, doublé de stabilité politique et de bien d’autres atouts économiques, quel que soit le président qui occupera le Bureau ovale, «il sera facile pour le Maroc de tirer profit de ses relations avec l’Amérique», précise l’économiste.
source : le site info 04/11/2020
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