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Il semble que le Polisario, qui vit ses derniers moments après la position claire de l’Espagne au sujet du plan d’autonomie marocain, continue de chercher des soutiens en Espagne désespérément. Il a fait pression sur le président des Îles Canaries qui a changé son fusil d’épaule en trois jours seulement. Angel Victor Torres a réclamé, mercredi 23 mars 2022, devant le Parlement local, du chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, de se déplacer jusqu’à l’archipel pour expliquer aux députés la teneur de la lettre qu’il a adressée au roi Mohammed VI. «Aucune proposition faite par le Maroc n’aura d’avenir si elle n’est pas soutenue par le Front Polisario et aucune proposition du Front Polisario n’aura d’avenir si elle n’est pas soutenue par le Maroc», a ajouté M. Torres.
Le plus étonnant, c’est que trois jours auparavant, le même Angel Victor Torres, a considéré le 19 mars 2022 comme «bonne nouvelle» la nouvelle étape franchie dans les relations entre l’Espagne et le Maroc. Cité par l’agence de presse EFE, il a déclaré que, concernant le Sahara marocain, «toute proposition doit être acceptée par les deux parties et toujours au sein des Nations unies».
Le responsable, également secrétaire général du PSOE aux Îles Canaries, estime que dès à présent «l’intégrité territoriale est défendue et il n’y a donc pas de place pour des décisions unilatérales». Il a en outre souligné le fait que «nous ayons une relation normalisée entre le Maroc et l’Espagne est bon pour les Îles Canaries».
Tout bien pesé, cette sortie médiatique de Angel Victor Torres ne changera rien à la position de l’Espagne vis-à-vis du différend fomenté autour du Sahara marocain. Ce positionnement nouveau et emprunt de transparence est défendue par le Roi d’Espagne, Felipe VI, et par le gouvernement du socialiste Pedro Sanchez. Une page de l’histoire brouillée entre les deux pays voisins est tournée.
source : marochebdo 25/03/2022
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