Une quarantaine de journalistes et responsables des médias des pays africains parmi lesquels le Congo participe, du 15 au 26 mai au Caire, en Egypte, à un programme de visite des institutions et organismes initié par l’Agence égyptienne pour le partenariat et le développement (EAPD).
Prévues pour une durée de deux semaines, les visites portent sur les échanges avec de hautes personnalités et responsables des institutions et organismes de l’Egypte, notamment sur les questions de coopération et de partenariat dans les domaines politique, économique, culturel, social, industriel, de la préservation et la résolution des conflits en Afrique.
L’objectif, a indiqué le président du Conseil égyptien des Affaires étrangères, Monir Zahram, est de faire connaître aux médias, en tant que canaux de transmission, l’Egypte dans toute sa dimension politique, économique et sécuritaire dans l’intérêt non seulement de son pays, mais plutôt de toute l’Afrique appelée à œuvrer ensemble pour l’union et la cohésion en vue de forger le destin de son peuple.
« Le partenariat entre nos pays frères d’Afrique est nécessaire pour parvenir à relever les défis du développement de notre continent dans divers secteurs dont celui de l’industrialisation », a indiqué le lieutenant général Abdel Mouniem el Taras, président de l’Organisation arabe de l’industrialisation, une structure chargée de mettre en œuvre la vision 2030 de l’Egypte en matière de développement et de l’innovation technologique.
Structure multipolaire, l’Organisation arabe de l’industrialisation compte en son sein seize usines de fabrique dans les domaines de l’électronique, l’énergie solaire, la transformation de l’économie verte, du transport (véhicules, wagons ferroviaires…) de l’industrie militaire (production des engins militaires, hélicoptères et des tanks) destinés également aux pays africains désireux.
« A travers notre structure, nous offrons également des programmes de formation militaires, des techniciens et des stages aux pays africains dans les différents domaines », a indiqué le général, précisant que cette politique s’inscrit dans le cadre de l’accompagnement des pays africains dans le transfert des compétences.
Relever les défis de la prévention et la résolution des conflits