Égypte : des liaisons ferroviaires prévues entres les futurs ports secs et les ports maritimes

Au-delà du transport des passagers, l’Égypte veut aussi renforcer sa chaine industrielle en orientant les grands projets ferroviaires vers l’acheminement de marchandises. L’idée étant d’effectuer un report modal et de réduire la congestion des ports maritimes, notamment celui d’Alexandrie.

L’Égypte prévoit de relier ses projets de ports secs à ceux maritimes par un réseau ferroviaire à grande vitesse, selon Hussein Al Rachidy, vice-président des chemins de fer nationaux égyptiens (ENR).

« Nos plans pour la période à venir comprennent l’établissement de six ports secs dans les zones d’Alexandrie et du canal de Suez. Nous prévoyons également de relier les ports secs et les ports de la mer Rouge et de la mer Méditerranée par le biais d’un réseau ferroviaire à grande vitesse », a-t-il déclaré la semaine dernière, lors d’une table ronde à l’occasion du Middle East Rail à Abu Dhabi.

Pour réduire la pression sur ses ports maritimes, le pays a élaboré un plan de construction de 8 ports secs sur le territoire, notamment dans les villes du 6 Octobre, du 10 Ramadan, New Damietta, New Burj Al Arab, New Beni Suef, New Sohag, Sadat et Al tour. Deux de ces projets sont déjà en cours. Pour la plateforme de la ville du 6 Octobre, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement avait annoncé en septembre 2021 le déblocage d’un prêt de 25 millions d’euros. Quant à celle de la ville du 10 Ramadan, un appel d’offres a été lancé en juin 2021.

L’interconnexion des installations portuaires et du réseau ferroviaire devrait faciliter les post et pré acheminements alors que le développement des plateformes intérieures permettra un transfert des volumes des ports maritimes, afin de réduire la congestion dans les ports et sur les routes du pays.

Source: Agence Ecofin