Le chef du Mouvement algérien de la société pour la paix (MSP), plus grand parti politique islamiste algérien, a réagi au discours du roi Mohammed VI à l’occasion de la Fête du Trône. Abderrazzak Makri a répété les accusations algériennes, reprochant au Maroc de soutenir les mouvements séparatistes (sic) et de faire appel à Israël.
En l’absence de toute réponse officielle algérienne au discours du roi Mohammed VI à l’occasion de la Fête du Trône samedi dernier, dans lequel le souverain a encore une fois tendu la main à l’Algérie, les langues se délient chez le voisin de l’Est. Abderrazak Makri, à la tête du Mouvement de la société pour la paix (MSP), a affirmé mardi que «les déclarations faites par le roi du Maroc sont bonnes s’il n’y a rien pour les contredire».
Dans un post sur sa page Facebook, l’homme politique a estimé que «les problèmes existants entre les deux pays auraient pu être résolus avec de la patience, de la persévérance, de bonnes intentions, des mesures positives des deux côtés et une bonne gestion des questions litigieuses, aussi profondes soient-elles». «Il était possible que la société civile marocaine et algérienne s’impliquent pour surmonter les difficultés et aider les responsables au rapprochement, si les autorités marocaines n’avaient pas fait quelque chose pour tout faire sauter», a-t-il enchaîné.
La normalisation avec Israël pointée du doigt
Abderrazak Makri a ainsi accusé le Maroc de soutenir «des partis séparatistes, agents de forces extérieures, qui méprisent les constantes linguistiques et idéologiques de la nation et menacent la stabilité et l’unité» de son pays. Il s’est également attardé sur la normalisation des relations entre le Maroc et Israël, accusant le royaume de «trahir la cause palestinienne et d’amener l’ennemi géographiquement loin de [l’Algérie] jusqu’à [ses] frontières avec ses espions, ses armes et ses plans de corruption malveillants pour [la] menacer directement depuis les terres marocaines».
source : le 360 03/08/2022
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